Déjà, en temps normal, organiser une rencontre internationale de normalisation n’est pas chose facile. Alors, imaginez lorsque tous les participants doivent se connecter à distance en raison du contexte actuel. C’est le défi que le RNF, avec l’aide de ses précieux partenaires, a relevé avec succès au cours des derniers jours.

Un réseau fort et crédible

Dans le cadre des travaux de normalisation internationale, le mandat du RNF est complexe mais essentiel. Nous multiplions en amont les démarches et les contacts pour solliciter et convaincre les experts de la Francophonie et les organisations nationales de normalisation d’y participer activement. Ensuite, notre rôle consiste à les accompagner durant toutes les étapes afin de nous assurer que les intérêts et les valeurs de la Francophonie économique sont représentés efficacement. Chaque fois, rien n’est acquis et nous devons constamment recommencer. Par conséquent, nous avons développé au cours des dernières années une solide expérience en la matière, principalement grâce à la force de notre réseau qui gagne en crédibilité année après année.

Je suis d’ailleurs fière de vous dire que le RNF a encore une fois fait la démonstration de sa plus-value et de son savoir-faire à l’occasion de la 2e réunion plénière du Comité de normalisation sur l’économie circulaire ISO/TC 323. En effet, sur 80 pays participants, 16 représentaient des pays francophones. Grâce à notre travail acharné et à l’appui financier de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), la voix de la Francophonie s’est fait entendre sur cet enjeu déterminant pour l’avenir de notre planète.

Un tour de force!

L’expression prend tout son sens ici, car l’ISO a réussi un véritable tour de force en organisant cette importante rencontre qui a réuni plus de 200 experts et qui s’est entièrement déroulée à distance pendant 5 jours. Je lève mon chapeau au secrétaire de ce comité technique, monsieur Olivier Cartigny de l’AFNOR, ainsi qu’à la présidente, madame Catherine Chevauché de Suez. Et, croyez-moi, je suis bien placée pour comprendre l’ampleur de cette tâche!

En plus de faire preuve d’une grande créativité, nous avons dû revoir nos façons de faire habituelles et adapter nos procédures. Certes, le résultat n’était peut-être pas parfait, mais ensemble, nous y sommes arrivés. Et ce n’est qu’un début, car nous continuerons d’innover pour poursuivre nos travaux malgré les circonstances et ainsi assurer le développement de la normalisation internationale.

Oui, le travail à distance a définitivement sa place, car il nous permet de continuer à avancer. Ce concept de diplomatie virtuelle est nouveau pour nous. Et, bien que nous soyons fiers de la forte représentation des pays francophones aux travaux du comité sur l’économie circulaire, rien ne remplacera jamais la chaleur d’une poignée de main et d’un contact visuel pour établir des consensus internationaux. Cela me confirme d’ailleurs – une fois de plus! – que je suis impatiente de vous revoir… en personne.

Et vous?

Suivez-nous sur les médias sociaux

Pin It on Pinterest