Me voilà de retour avec un nouveau blogue en seulement quelques jours. C’est que les activités se suivent à vitesse grand V et qu’elles méritent qu’on en parle. Donc, après le succès de la 2e Conférence de l’OFÉ, voici que s’ajoute au programme de la même semaine une journée d’atelier RNF-AFNOR à Paris pour préparer les membres du RNF à participer aux deux jours de travaux de l’ISO/TC 82/SC 7 Fermeture et gestion de la restauration des mines.
Il s’agit d’un sujet d’intérêt économique et de développement durable important pour les pays de l’espace francophone. En effet, ces travaux de normalisation de l’ISO visent à établir un consensus international pour réduire au minimum les effets résultant du cycle de vie des mines : exploration, extraction, suspension des activités, fermeture, restauration ou réhabilitation post-minière et gestion de suivi. Les participants doivent donc déterminer des cadres communs de référence sur lesquels l’industrie et les pouvoirs publics pourront s’appuyer pour diffuser les meilleures pratiques. Déjà, ce premier atelier a porté ses fruits. Il a en effet ouvert de riches et pertinentes discussions entre les experts francophones afin de prendre en compte leurs réalités terrain dans l’élaboration des normes internationales en cours.
Je dois dire que, même s’il y a déjà un certain temps que je roule ma bosse dans le monde de la normalisation, je suis toujours aussi épatée de voir à quel point nous pouvons accomplir beaucoup, simplement en activant notre réseau et en mutualisant nos ressources. À preuve, juste en mettant en commun les ressources du RNF, de l’AFNOR et de l’ISO, neuf pays en développement de la Francophonie se sont joints au Canada et à la France pour participer à ces travaux de normalisation. Il s’agit du Cameroun, du Rwanda, du Mali, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Burkina Faso, du Maroc et du Congo RDC. Au total, 11 pays sur 18 pays participants proviennent de la Francophonie. Voilà un autre beau levier d’action pour faire la différence!
Ensemble, nous devons défendre nos intérêts, car les normes de demain s’écrivent aujourd’hui!